Swiss artist Olivier Mosset originally gained prominence in Paris
in the 1960's as part of the B.M.P.T. group, which also included Daniel
Buren, Michel Parmentier, and Niele Toroni. In a brief yet provocative
series of actions in 1967-68, the group attacked the bourgeois Parisian
art establishment, subverting assumptions of authorship, originality
and unity surrounding the art object. Mosset developed this critique
through his own subsequent work as a painter, the repeated circle
paintings of 1966-74 were followed by a series of stripe paintings
in 1974-78. Since the 1970ís he has continued to work within painting's
particular limitations and concerns, with a deep understanding of
the sensuality and physicality of color.The work nonetheless continues
to acutely engage with the network of institutional, as well as aesthetic,
relations that underlie our encounter with art. Olivier Mosset has
exhibited extensively all over the world including Bruno Bischofberger,
Zurich; F.R.A.C. Auvergne, France; Galerie Massimo de Carlo, Milan;
Salon, San Miguel de Allende, Mexico; and he represented Switzerland
at the 44th Venice Biennale (1990). May 2003, Mosset was the subject
of a major retrospective and accompanying monograph, co-organized
by the Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne and the Kunstmuseum
St. Gallen; October 2004-January 2005, this same retrospective will
be presented at the Carré d’Art-Musée d’art contemporain, Nîmes (France).
Né à Berne, Olivier Mosset vit et travaille aujourd’hui à Tucson (Arizona),
après avoir passé plusieurs années à New York. Il est l’un des membres
du groupe BMPT (avec Buren, Parmentier et Toroni), fondé en 1967,
qui vise à déconstruire le système pictural. Jusqu’en 1972, il ne
présente que des toiles blanches marquées d’un cercle en leur centre,
de dimension invariable. Le cercle fait ensuite place à des bandes
de 10 cm, blanches et grises, puis exécutées dans des alliances de
tons sourds de plus en plus proches, qui amènent l’artiste à une série
de blanc sur blanc. A partir de 1977, il peint des monochromes de
formats variés, employant une peinture industrielle appliquée en couches
régulières et uniformes; l’anonymat prime toujours : « Cette peinture
n’est que ce qu’elle est. » En 1986, il expose à Genève, et ce pour
la première fois, des toiles portant un titre. Il ne s'agit plus de
monochrome, mais de peintures que l'on qualifiera de Néo-géo. Loin
d’enterrer la peinture, Olivier Mosset cherche au contraire à s’effacer
derrière elle pour la rendre plus présente. L’artiste a été exposé
dans le monde entier et a représenté la Suisse à la 44eme Biennale
de Venise, en 1990. En été 2003, le musée cantonal des Beaux-Arts
de Lausanne et le Kunstmuseum St.-Gallen ont conjointement organisé
la plus importante rétrospective consacrée à ce jour à son œuvre.
Une monographie bilingue est parue à cette occasion. Cette même rétrospective
sera présentée au Carré d’Art-Musée d’art contemporain, à Nîmes (France),
d’octobre 2004 à janvier 2005.
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